Photo Alain Ménez
Enviez-vous, Passants, ma place,
Pauvre de moi, jouet des vents,
Ou de l'averse qui me glace,
Use et ternit mes vêtements ?
Vous, bien sûr, quand gronde l'orage,
Allez vous blottir sous un toit.
Nenni pour moi ! Aussi j'enrage,
Tout seul sur ce piquet de bois,
À en perdre ma propre estime !
Il ne fait plus peur aux oiseaux,
L'épouvantail, quand il déprime...
AG
Amis, je vous invite,
Si le cœur vous en dit,
A cliquer, au plus vite
Sur les liens que voici :
Pitié pour le pauvre épouventail qui subit les assaut des quatre saisons
RépondreSupprimerBelle journée Alain
Océanique
Alors là, Alain, tu as fait fort !! Un magnifique acrostiche rimé et mesuré !! Le summum, une gymnastique que j'ai longtemps adorée.... Bravo bravissimo, tu es le meilleur ! Car comme à chaque fois, ton texte coule de source et s'achève sur une belle conclusion.
RépondreSupprimerPS. J'ai changé de blog. Le nouveau est en lien ici. Mais j'ai le même pseudo.
Bonjour Alain, j'admire ton travail de mots qui n'abime pas l'idée de ton poème ! j'ai toujours aimé regardé l'originalité de chaque épouvantail . Je comprends que celui ci déprime car il doit souffrir de solitude , sa famille ayant presque disparue !
RépondreSupprimerBon week-end
Bisous
L’épouvantail , personnage mythique que j'adore...
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