photo Alain Ménez
-Bien le bonsoir, ma sœur ! lança une cigogne,
A une congénère occupée à dîner.
On ne lui répondit. Serais-tu de Bourgogne ?
Je suis née en Alsace et vais y retourner.
Connais-tu ma région ? Toujours pas de réponse.
Elle est belle, tu sais ! Toi, dis-moi, d'où viens-tu ?
-Tais-toi !cria l'autre, comme un coup de semonce.
Pars ! Tu n'es pas d'ici. As-tu bien entendu ?
Soudain, en tapinois, sortant de la ramure,
Une ombre s'élança vers les deux échassiers.
En froid l'instant d'avant, face à cette aventure,
Les deux oiseaux fondirent sur le loup-cervier !
Pic ! Pic ! de coups de becs, criblé à la seconde,
Il s'enfuit dans le bois, honteux et dépité.
Faut-il que le péril s'abatte sur le monde,
Pour que nous retrouvions notre fraternité ?
AG
Amis, je vous invite,
Si le cœur vous en dit,
A cliquer, au plus vite
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Que tu es adroit, comme toujours, pour créer une fable riche d'enseignement ! Bravo Alain.
RépondreSupprimerUne fable qui nous fait réfléchir! Il ne faudrait pas attendre que le monde s'écroule pour vivre la fraternité
RépondreSupprimerBien amené. En ce moment nous ne sommes pas encore semble-t-il prêt à la concorde
RépondreSupprimerBelle soirée dans le sud
Cette fable, très visuelle et fort instructive, remet en honneur, avec beaucoup de savoir-faire, la devise bien connue : "L'union fait la force"
RépondreSupprimerBonjour, je ne crois pas en la fraternité ! je te souhaite une bonne journée, bisous
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