(Eléphasie
est une planète imaginaire
où
ne vivent que des éléphants.)
―A
mon humble avis, chère amie,
Vous
vous trompez sur l'essentiel :
Le
moteur sur Eléphasie,
C'est
l'Argent, n'en déplaise au Ciel !
Et
ce pur Amour dont vous faites
Le
ressort de tout l'Univers,
N'est
que chimère de poète,
Et
pourtant j'aime bien les vers !
Comme
on le sait, la poésie
Peine
à enrichir les auteurs.
En
affaires, il serait folie
De
se comporter en rêveur !
Plus
que l'autre, il faut aller vite,
Quitte
à l'écraser sans remords.
De
sa faiblesse l'on profite.
L'avenir
appartient aux forts !
―Mais
enfin, voyez à la ronde
Comme
votre philosophie,
De
l'antique beauté du monde,
A
fait une cacophonie !
La
course au pouvoir, à l'argent,
A
dévasté notre planète.
C'en
est pitié ! Tout éléphant,
Quant
à son devenir, s'inquiète.
Voilà
du culte de l'Avoir
La
conséquence épouvantable.
Essayons
l'Amour pour savoir
Si
ce modèle est préférable !
A
la manière de Pascal,
(Un
humain, celui des Pensées),
Parions
pour cet idéal :
La
fraternité retrouvée !
Alors
la peur, ce que voyant,
Enfin
quitterait la partie...
Il
me semble, à ce changement,
Voir
nous sourire Eléphasie.
AG
Je vous invite à lire, inspirés par la même image,
à la date de parution, le texte d’Alain Ménez sur le blog :
et celui d’Océanique sur le blog :