Photo Alain Ménez
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et vous souhaite une très belle et heureuse année 2024 !
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...d'un Lion de papier
À son zénith, Phébus embrasait la savane.
Des troupeaux ruminaient, de chaleur accablés,
Sous de rares arbustes à l'ombre diaphane.
A l'écart, un vieux Lion, songeait au temps passé.
...
Il se revoit jadis, fier, s'en allant en guerre,
Assignant aux soldats le rôle approprié,
En stratège avisé. Chacun sait que naguère,
La Fontaine l'a même en beaux vers célébré!
Mais voici que revient la fâcheuse ambassade,
Quand il avait voulu dévorer ses sujets,
En leur faisant dire qu'il était très malade.
Renard, ce scélérat, de lui s'était joué!
Il admet s'en vouloir de son impéritie,
Cet épisode ancien n'avait rien de l'exploit !
Mais à jeunesse on pardonne bien des folies,
Pense-t-il, et surtout quand il s'agit du roi !
Un insecte volant lui remet en mémoire
La valeur des petits : les rats, les moucherons...
Aujourd'hui, ce monarque auréolé de gloire,
De son mépris d'antan leur demande pardon.
Puis, soudain rugissant, il écume de rage
Au souvenir du lion, de ses proches parents,
Qui, tombé amoureux, désirant mariage,
S'était laissé rogner les griffes et les dents !
Et, se radoucissant : « Peut-être la peinture
M'irait bien ? se dit-il. Une chasse aux humains,
Sous le pinceau d'un Lion, aurait fort belle allure !
Mais il n'est pas trop tard. Tiens, j'essaierai demain ! »
…
Jusqu'au couchant dura l'examen de conscience.
En tira-t-il leçon ? Pour aborder ce point,
De le lui demander je n'eus pas l'imprudence.
Il est certaines gens à contempler... de loin !
AG
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Au nom de quel progrès, de quelles certitudes,
Par la force voulant toujours sortir vainqueur,
Ose-t-on de l'azur troubler la quiétude,
Égratigner le bleu si cher à notre cœur ?
Il est triste, pareil à nos forêts ombreuses,
Peuple de Féerie, lutins et feux follets,
Depuis que des docteurs aux voix impérieuses
Du haut de leur science ont banni vos secrets.
Ceux-là, non satisfaits de mesurer la Terre,
Se sont mis en devoir d’arpenter les éons,
D’enfermer le Sublime en leurs bocaux de verre !
Lors, n’y parvenant pas, effacèrent les noms
De la Gent Invisible aux tableaux des écoles.
Adieu, belles ondines, au détour d’un étang,
Farfadets gambadant après les lucioles !
Ne cherchez plus Éole, il n’y a que du vent !
Sans Vénus désormais, l’amour nous désespère,
La beauté de tes yeux sous-entend le tombeau,
Le monde bringuebale et retombe en poussière,
L’espoir s’épanouit pour mourir aussitôt.
Ô l’affligeant tableau d’un univers sans âme
Privé de ce qui manque à vos doctes discours :
Le souffle de la Vie, une invisible flamme
Dont nul jamais ne sut mesurer les contours !
Messieurs les grands savants, sachez que je révère
Vos bienfaits admirables envers l’Humanité,
Mais avec Féerie, ne soyez point sévères,
Laissez-la revenir, juste un peu... pour RÊVER !
AG
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Une poubelle un jour, ce n'est pas ordinaire,
Lasse de recueillir des humains le rebut,
Décida de quitter son faubourg de misère,
Pour profiter du monde à bouche que veux-tu.
Hissant le drapeau bleu, celui couleur du rêve,
Elle fila d'un bond sur les ailes du vent,
Survolant des villes, des montagnes, des grèves...
Adieu murs délavés, adieu pavé glissant!
Quel bonheur de goûter le temps d'une seconde
Des parfums enchantés, sans peur et sans tabous,
Libre enfin du fardeau si pesant de ce monde,
Sourire à l'inconnu, n'est-il rien de plus doux ?
Lecteur, si vous repassez devant la poubelle,
La verrez-vous encor' avec les yeux d'avant ?
Moi, je n'y parviens pas. Je suis content pour elle.
Il est bon de pouvoir rêver de temps en temps !
AG
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J'admire ta beauté, ta constance, ta force,
Que tu sois chêne, saule, hêtre majestueux.
J'aime le cœur qui bat sans bruit sous ton écorce,
A l'éternel tempo de la terre et des cieux.
Les hommes alentour vocifèrent, s'agitent.
Toi, tu ne bouges pas, silencieux gardien
D'un savoir oublié, auquel tu les invites
Par le don généreux de mille petits riens :
Ici, c'est la chanson des feuilles frémissantes,
L'ombre fraîche accueillant un repos mérité,
Là, le vert de ton front aux couleurs apaisantes,
En un mot, c'est l'Amour en Toi manifesté !
AG
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A suivre du monde la transe,
J'en ai oublié mon enfance
Dans un village d'autrefois
Par les chemins et par les bois.
Où est-elle mon innocence ?
Le temps béni de l'insouciance ?
Celui de l'émerveillement,
Des lutins, des enchantements ?
Où est la confiance en la vie
Qui était ma meilleure amie ?
C'est vrai, je suis devenu grand.
On m'a dit : « Ne fais pas l'enfant ! »
Alors j'ai imité la foule,
Je me suis glissé dans le moule.
Et pour connaître d'autres cieux,
De toi, j'ai détourné les yeux,
Mon enfance ! Loin de ta source,
Me voici faible et sans ressources.
Mais aujourd'hui, le cœur léger,
Je suis venu te retrouver!
AG
« La sagesse nous envoie à l'enfance. »
Blaise Pascal
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photo Alain Ménez
« Non et non, trois fois non, je n'irai pas plus loin !
Tu voulais voir Venise, et on a vu Venise,
Tu voulais voir Tourcoing, et on l'a vu... Coin coin !
Je ne supporte plus les hôtels, les valises !
J'ai le mal du pays, je veux rentrer chez nous !
J'aimais tant la douceur des étangs de la Brenne
Et notre nid douillet sur le bord de l'Abloux !
Voyage sans arrêt me donne la migraine !
Mais toi, évidemment, il t'en faut toujours plus,
Ton insatisfaction, elle est pathologique !
Quant à moi, mon ami, j'en ai bien assez vu !
J'en conviens, le Grand Est doit être magnifique !
Mais je te le redis : je veux rentrer chez nous,
Retrouver le calme des étangs de ma Brenne !
Dès demain je prendrai le train pour Châteauroux
Et remets à plus tard l'Alsace et la Lorraine ! »
AG
« On voyage autour du monde à la recherche de quelque chose
et on rentre chez soi pour le trouver. »
George Moore
romancier et homme de lettres irlandais
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